Assurance récolte (agriculture) : comment ça marche ?

Agriculteur

Pour mieux protéger leur récolte, les agriculteurs souscrivent à une assurance. Dans ce cadre, il s’agit notamment de l’assurance récolte. Alors, quel est le fonctionnement de cette dernière ? Cet article vous en dira plus.

Présentation de l’Assurance récolte

L’Assurance récolte permet de protéger l’exploitation agricole contre les risques associés aux conditions climatiques et aux phénomènes naturels non contrôlables. Elle offre des protections individuelles et collectives aux exploitants. Ce produit est proposé par la plupart des assureurs et couvre l’ensemble des aléas pouvant causer des pertes de rendement.

L’assurance récolte couvre les produits tels que :

  • Bleuets nains semi-cultivés,
  • Canneberges,
  • Céréales,
  • Céréales d’automne,
  • Cultures émergentes.

À l’instar de ceux-ci, elle assure également la protection des cultures maraîchères, les légumes de transformation, etc.

Comment fonctionne l’Assurance récolte ?

En réaliste, l’assurance récolte couvre les dommages causés par :

  • Les animaux sauvages,
  • La crue des eaux provoquée par un élément naturel et constituant un événement exceptionnel,
  • L’excès de chaleur,
  • L’excès de pluie,
  • L’excès de vent,
  • L’excès d’humidité, etc.

Il faut souligner qu’en fonction des cultures, il y a deux types de protection qui sont offerts aux entreprises. Il s’agit à cet effet de la protection individuelle et la protection collective.

Généralement, la protection est collective pour le foin et le maïs fourrager. Elle peut être collective ou individuelle pour les céréales et le maïs grain. Concernant les autres cultures, elle est individuelle. La principale différence entre ces deux protections réside dans le mode d’évaluation.

  • La protection individuelle

Dans le cas de la protection individuelle, la compagnie d’assurances procède à l’évaluation des dommages cause à l’agriculteur. Ainsi, les indemnités à verser correspondront à la perte réelle de l’exploitant, selon les options de garantie qu’il aura choisie.

  • La protection collective

Pour la protection collective, l’évaluation des dommages sera effectuée de façon collective chez un certain nombre d’entreprises agricoles du même territoire. Les indemnités à verser correspondent alors aux pertes moyennes ainsi évaluées sur le territoire concerné.

Pour chaque culture assurée, il est établi un rendement probable à partir de statistiques disponibles. Ce dernier permet d’établir le rendement assurable. À noter, le rendement probable spécifique à chaque entreprise. Aujourd’hui, le taux de couverture est d’environ 27 % pour les surfaces des grandes cultures et 23 % en viticulture.

Pourquoi souscrire une Assurance récolte ?

Les avantages liés à l’assurance récolte sont multiples. En effet, elle accroît l’accès au financement et améliore le rendement des agriculteurs. De plus, cette assurance renforce la sécurité alimentaire et augmente les ressources disponibles pouvant permettre d’apporter une réponse en cas de catastrophe.

Le défaut de souscription à l’assurance expose l’agriculteur à la perte partielle ou totale de sa production.

Comment souscrire à une assurance récolte ?

Il existe un nombre important de contrats avec différents objectifs. Ces derniers ne couvrent donc pas les mêmes risques.

  • Assurance récolte à la culture

L’assurance récolte à la culture permet d’assurer une culture spécifique de l’exploitation.

  • Assurance récolte à l’exploitation

L’assurance récolte à l’exploitation permet de garantir un capital global en fonction de l’assolement. L’avantage est une vision globale de l’exploitation. En cas de nombreuses productions, la compensation entre les cultures peut limiter le remboursement.

  • Assurance chiffre d’affaires

L’assurance chiffre d’affaires permet non seulement de couvrir la récolte, mais elle offre une couverture sur le prix qui est adossée au contrat. Cela permet d’assurer un rendement à un prix.

Pour vous mettre à l’abri des aléas climatiques et d’autres phénomènes incontrôlés, il est conseillé d’assurer sa production.

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